livres

Quand j’arrive chez quelqu’un, la première chose que je regarde est la bibliothèque. Je sais, c’est stupide, mais je ne peux pas m’en empêcher ! Malheureusement, si la ou les personnes ne possèdent aucun livre, cela me déçoit un peu. C’est sympa de pouvoir parler des derniers ouvrages sortis ou simplement d’anciens titres, de confronter nos ressentis. Généralement, cela met tout de suite dans l’ambiance.

En fait, je suis une dingo des livres. Lorsque les finances sont un peu justes, je vais dans les brocantes acheter des vieux bouquins qui ne coûtent presque rien. Ce qui m’a permis d’ailleurs de découvrir de véritables petits chefs d’œuvres. Des auteurs méconnus souvent, ou alors des écrivains presque oubliés.

J’aime aussi acheter des volumes vraiment anciens dont les pages sont jaunies par l’usure du temps. Ils exhalent un subtil parfum qui m’émeut. De plus, l’histoire de ces vieux ouvrages m’intrigue !

Mon grand-père maternel, bien avant qu’il ne parte rejoindre les anges où parmi eux l’attendait déjà ma grand-mère, m’avait fait cadeau de tous les livres de celle-ci.  Une femme merveilleuse que j’adorais. C’est elle qui m’a transmis l’amour de la lecture et probablement, cette envie d’écrire.

Le seul inconvénient des bouquins, c’est leur poids lors d’un déménagement. Je ne sais pas pourquoi mais tout le monde me déteste ce jour là. J’ai droit à un regard courroucé au moment où une personne attrape un carton marqué  livres.  Ou bien à cette petite phrase à l’apparence anodine, mais qui cache une profonde exaspération : « Encore des livres ? » Généralement, une petite formule assassine du genre : « Mais jette-les donc tous ces bouquins ! » ou encore plus terrible « Brûle-les, ça fera un beau feu de cheminée. » accompagne la mimique excédée !

Pourtant, est-ce que je critique leurs collections d’objets de Star Wars pour certains, de dvd ou bouchons de champagne pour d’autres ? Non…

Bon, je ne parlerai pas des livres de cuisine que j’accumule aussi et de ma vingtaine de classeurs remplis de fiches de cuisine récupérées dans les magazines depuis l’âge de dix-huit ans. Sans parler de mes trois fils dont les bibliothèques grandissent à vue d’œil. C’est de famille, que voulez-vous !

Et encore, je me retiens d’en acheter plus, car le temps n’est pas extensible, de même que l’appartement.

Alors qui a dit que les blondes ne lisaient pas…

L.L.H