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Le journal d’un fou de Nikolaï Gogol relooké par Jean-François Pissard

 

Dans cette version revisitée, Jean-François Pissard nous offre un moment de lecture désopilant et cela malgré le sujet traité. L’exercice était difficile, mais il a réussi avec brio le pari de transposer une nouvelle écrite par un écrivain du dix-neuvième siècle à notre époque.

Ce cheminement vers la folie pourrait faire froid dans le dos, mais prête pourtant à rire ou à sourire dans un texte comme dans l’autre. Le style de Monsieur Pissard n’a d’ailleurs rien à envier à celui de l’auteur russe.

Si les personnages, des célébrités de leur temps, ne sont évidemment pas les mêmes, ils restent les victimes, bien malgré eux, de la plume de notre écrivain contemporain.

Somme toute, ce qui est troublant, c’est de constater que l’homme, peu importe son origine et le moment de sa naissance, reste un être dont l’esprit peut, à tout moment, l’emporter dans un monde plus propice à ses rêves et espoirs. Un monde dangereux où l’auteur Jean-François Pissard nous invite à le suivre le temps d’une lecture.

Un grand merci à ce dernier, pour nous donner envie de découvrir ou redécouvrir les écrits de Nikolai Gogol.

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Les aventures de Guilhem d’Ussel PARIS 1199 de Jean d’Aillon

paris 1199 jean aillon guilhem usselVoici la suite des aventures de Guilhem d’Ussel, dont j’avais déjà parlé lors d’un précédent article.

Cette fois-ci, l’histoire se déroule à Paris en 1199.

On découvre un Richard Cœur de Lion, qui est loin des clichés de films de cape et d’épée. Ce dernier est atteint par un carreau d’arbalète, au cours d’un siège, et décède peu après. Sa mère, Aliénor, demande à Robert de Locksley, le célèbre Robin des Bois, de retrouver le chirurgien qui est, selon elle, responsable de la mort du roi.  Mais le jeune homme est aussi accusé d’avoir dérobé un trésor.

S’ensuit alors une cavalcade effrénée pour Robin Hood.

Un seul homme pourra réellement l’aider, Guilhem  d’Ussel, qui n’apparait en fait, que vers le milieu du roman.

Dans le Paris de Philippe Auguste, nos héros vont faire des rencontres insolites avec des tisserands cathares. Mais des templiers cherchent aussi notre brave Robert de Locksley.

Bref, une intrigue palpitante, une description minutieuse des lieux, des expressions empruntées à l’époque, des rencontres surprenantes avec des héros de la littérature, font de ce roman un grand moment de lecture.

Avec Jean d’Aillon, on ne s’ennuie jamais et une fois refermé le livre, un seul constat s’impose : Vivement le prochain !

Visite au salon du livre 2010 de Roquebrune Cap Martin

jean d'aillonJean d’Aillon lors du salon du livre de Roquebrune Cap Martin

Ce jour-là, je me suis levée légèrement chiffonnée, victime d’une attaque de virus hivernal depuis plusieurs jours. Mais il était hors de question pour moi, de ne pas aller faire un petit coucou à mon écrivain favori, qui dédicaçait au salon de Roquebrune.

Alors, sous un temps plutôt froid, nous nous sommes rendus mon mari et moi sur les lieux.L’endroit est agréable, car situé en bord de mer. D’ailleurs, quelle ne fut pas ma surprise de découvrir une petite mamie en maillot de bain sur les galets, prête à faire un petit plongeon dans l’eau glaciale. Même si j’ai connu, il y a quelques années, une dame capable d’une telle prouesse, j’avoue que cela m’épate et… me glace. Peut-être que nager dans l’eau froide, cela conserve, mais très peu pour moi…

De toute manière, je n’étais pas venue pour cela, mais pour voir Jean d’Aillon. Une fois sous le chapiteau, j’ai trouvé que pour un dimanche matin, il y avait quand même un peu de monde. Comme quoi la littérature est toujours présente dans les esprits, dans ce monde où le virtuel tient une grande place.

D’ailleurs, si vous regardez bien, il y a toutes sortes de personnes qui se promènent dans les allées. Achetant pour eux-mêmes ou tout simplement pour offrir, en cette période de fête. En effet, quel plus beau cadeau qu’un livre sous le sapin de Noël. C’est en achetant un roman pour notre fils aîné, que nous avons rencontré un écrivain fort agréable, Victor Dixen, auteur d’un roman s’intitulant « Le cas Jack Spark ». Histoire en deux tomes. Ainsi mon fils aura la chance d’avoir un exemplaire dédicacé auquel il ne s’attend pas. Un petit plus sympa.

Pour finir, j’ai enfin trouvé Jean d’Aillon. Je venais de passer devant lui sans le voir, en me disant que, zut alors, j’étais venue exprès pour lui et qu’il n’était pas là. Mais si, il était bien là, fidèle au poste. L’occasion d’une belle discussion et d’un bon moment en sa compagnie. Monsieur d’Aillon est toujours aussi gentil malgré l’énorme succès de ses romans, et je ne me lasse pas de lui rendre une petite visite lors de son passage dans la région.

Bon, j’ai résisté et je n’ai pris qu’un seul de ses romans, parce que décembre c’est le mois des cadeaux et je ne sais pas pour vous, mais j’ai pour ma part, des listes longues comme le bras. Entre le budget présents de Noël et les festivités, gloups !

En ce qui concerne le salon, petit clin d’œil à un jeune adolescent de quatorze ans, originaire de Roquebrune, Florian Castellani qui a présenté sa nouvelle lors de ce salon. Comme quoi les jeunes aiment encore la littérature…

L.L.

Marius Granet de Jean d’Aillon

marius granetCe roman nous fait voyager à travers l’époque troublée de la Révolution.

Nous sommes à nouveau à Aix, où trois enfants dont Marius Granet, assistent par hasard à la découverte d’un secret fabuleux dans les ruines romaines. De terribles meurtres et disparitions s’ensuivront, dans un contexte politique particulièrement houleux.

Jean d’Aillon a l’art de nous décrire avec force détails, cette tourmente révolutionnaire, qui a fait basculer la ville d’Aix dans le chaos le plus total. On reste pétrifié devant toutes ces horreurs, perpétrés par des gens ayant perdu alors, toute notion d’humanité.

L’intrigue, bien ficelée, nous fait découvrir différents personnages attachants ou particulièrement odieux. Un ouvrage passionnant, qui ne vous laissera certainement pas indifférent !

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